Être mère, TDAH, HPI et libre : la maternité m’a révélée

Maternité, TDAH et HPI : comment j’ai libéré mon potentiel

Être mère, TDAH, HPI et libre : la maternité m’a révélée

Je suis TDAH. Je suis HPI. Je suis maman.
Et pendant longtemps, j’ai cru que tout ça était trop.
Trop dispersée, trop intense, trop sensible, trop dans la lune, trop dans la tête, trop dans le cœur.

Aujourd’hui, j’ose enfin dire que je ne suis pas trop. Je suis moi. Et ça change tout.

Une vie en tempête intérieure

Avant de devenir mère, je fonctionnais en surrégime.
Toujours une idée à la minute, jamais capable de rester assise sans que mon esprit s’échappe ailleurs.
Je culpabilisais de ne pas finir ce que je commençais, de passer d’un projet à un autre, de procrastiner certaines choses alors que j’en terminais d’autres en un éclair.

Je croyais que j’étais paresseuse, instable, ou pire… incapable.
Mais je n’étais pas incapable.
J’étais différente.

Mon cerveau fonctionne vite, en arborescence, il s’ennuie si on le force à rester dans une ligne droite.

La maternité : chaos ou catalyseur ?

Quand je suis devenue maman, je pensais que ça allait m’achever.
Que mon cerveau allait exploser sous la charge mentale, le bruit, le désordre, la fatigue.
Et c’est vrai : ça a été violent.
Mais cette tempête-là a aussi été une révélation.

Parce que dans ce chaos, je n’avais plus d’autre choix que d’être vraie.
Mon masque est tombé. Mes failles, mes forces, tout est remonté à la surface.

Et paradoxalement, c’est la maternité qui m’a structurée.
Elle m’a obligée à revenir à l’essentiel, à poser des limites, à comprendre mes besoins.
Je ne pouvais plus tout faire. Alors j’ai commencé à faire ce qui comptait vraiment.

Libérer ma créativité : un besoin vital

Depuis toute petite, j’ai toujours eu des idées plein la tête.
Des projets, des histoires, des envies de créer.
Mais j’ai longtemps mis ça de côté. Parce que “ce n’est pas sérieux”, parce que “tu ne vas pas vivre de ça”, parce que “tu changes tout le temps d’avis”.

Aujourd’hui je sais que la créativité est mon exutoire, mon équilibre, mon moteur.
Elle m’aide à canaliser mon mental, à réguler mes émotions, à me sentir vivante.

Créer, écrire, imaginer, partager…
Ce n’est pas un loisir.
C’est une nécessité.
C’est ma façon de respirer.

Et si je veux être une mère présente, aimante, stable…
Alors j’ai besoin de me reconnecter à ce qui me nourrit intérieurement.

Être soi, sans peur du jugement

Pendant longtemps, j’ai eu peur d’être jugée.
Trop intense. Trop sensible. Trop dispersée.
Pas assez organisée. Pas assez patiente. Pas assez comme il faut.

Mais j’ai compris que plus je joue un rôle, plus je m’éloigne de moi-même.
Et plus je m’éloigne de moi-même, plus je me perds, je m’épuise, je me sens vide.

Alors j’ai décidé de faire le chemin inverse :
Revenir à moi. M’aimer comme je suis. Me libérer du regard des autres.

Et dans ce chemin-là, j’ai trouvé ma mission :

  • ✨ Accompagner d’autres femmes à s’aimer, à se comprendre, à se révéler.
  • ✨ Créer un espace bienveillant pour celles qui ne rentrent pas dans les cases.
  • ✨ Porter la voix des mères, des neuroatypiques, des sensibles, des créatives.

Et si on arrêtait de se juger ?

Aujourd’hui je suis encore en chemin.
Mais j’avance avec confiance.
Et surtout avec une conviction profonde :

👉 On n’est pas “trop”. On est puissantes, complexes, vivantes.
Et ça mérite d’être célébré.

À toutes les femmes TDAH, HPI, mamans ou pas, qui cherchent leur place dans ce monde trop carré pour nos esprits en spirale : vous n’êtes pas seules. Et vous êtes exactement comme vous devez être.